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Expleo AI Pulse : en matière d’IA, la culture et les personnes font la différence

Rajesh Krishnamurthy, Group CEO – Expleo

Pour beaucoup d’entre nous, l’IA a longtemps été considérée comme l’objectif technologique ultime, le summum de ce que l’informatique et l’ingéniosité humaine pouvaient accomplir.

Aujourd’hui, il semble que les plus grands obstacles techniques aient été levés. Le défi ne consiste plus à savoir si l’IA fonctionne, mais comment la déployer avec succès et de manière responsable.

Avec notre baromètre « Expleo AI Pulse », nous avons demandé à des dirigeants situés au Royaume-Uni, en France et en Allemagne leur sentiment quant à de l’utilisation de l’IA pour surveiller la productivité et les performances sur le lieu de travail. Les résultats ont révélé un clivage net : les inquiétudes étaient nettement plus élevées au Royaume-Uni (56 %) qu’en France et en Allemagne (38 %). Ce n’est pas la première fois que nous constatons une telle divergence.

Ces trois pays sont de taille similaire et ont des économies et des histoires étroitement liées. Alors pourquoi cette différence ?

La réponse s’explique par des facteurs humains.

A white marble bust of a classical statue is dissolving into digital cubes on a purple background, with colorful waveforms and a black square labeled “AI Pulse” beside the fragmented area.

Ou plus précisément, le contexte dans lequel les personnes évoluent. Les attitudes culturelles, les environnements réglementaires et les conditions économiques actuelles façonnent la manière dont l’IA est perçue et acceptée.

Prenons l’exemple de la France et de l’Allemagne. Leurs cadres de travail solides, leurs lois exigeantes en matière de protection des données et l’importance accordée à la participation des collaborateurs ont tendance à protéger les employés des craintes les plus invasives liées à l’IA. Dans ces conditions, l’IA est moins considérée comme une menace que comme un outil pratique qui complète le travail humain.

Le Royaume-Uni présente une situation différente. L’Office national des statistiques fait état d’une baisse de 1,3 % des offres d’emploi au troisième trimestre, ce qui marque la 39ème période consécutive de déclin. Le chômage a atteint son plus haut niveau depuis la pandémie. La confiance économique s’est affaiblie, ce qui influence inévitablement la façon dont les gens perçoivent les technologies émergentes telles que l’IA.

Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres, mais il nous offre des enseignements précieux sur la manière dont nous envisageons la mise en œuvre de l’IA sur le lieu de travail.

Premièrement, l’IA doit être atout complémentaire. Elle doit amplifier les capacités des individus, et non les limiter. Il faut la considérer moins comme un substitut que comme une armure d’Iron Man : une technologie qui améliore les capacités, la créativité et la confiance des êtres humains. Si les individus ont le sentiment qu’elle empiète sur leur autonomie, ils y résisteront, quel que soit son niveau d’avancement. 

Deuxièmement, le déploiement de l’IA doit être contextualisé. La technologie est peut-être universelle, mais son introduction et son adoption doivent refléter la culture dans laquelle elle s’inscrit. Il n’existe pas d’approche unique. Les outils sous-jacents peuvent être les mêmes, mais les personnes sont toujours différentes.

Le mois dernier, j’ai évoqué comment l’IA passe du stade de la promesse à celui de l’infrastructure. C’est la suite logique. La technologie est prête. Aujourd’hui, le véritable défi n’est pas ce que l’IA peut faire, mais comment elle s’intègre et prospère aux côtés des femmes et des hommes qui l’utilisent.