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Djibouti s’envole dans l’espace avec Expleo et le CSUM

Les équipes d’Expleo spécialisées en nanosatellite sont fières de contribuer à l’aventure spatiale de l’État de Djibouti en Afrique à des fins environnementales.
Dérouler

17 mai 2022 – Dans les mois à venir, un cube de 10 cm de large et 10 cm de haut pour 10 cm de profondeur, d’une masse de 1 kg et consommant moins de 3 watts observera les confins aussi bien du Lac Assal que du Mont Moussa Ali ou les bords de la mer Rouge et du Golfe d’Aden !

L’objectif de ce « CubeSat » ou nanosatellite ? Participer au projet « HydroSat » qui consiste à collecter des données climatiques pour l’État de Djibouti.  

Aboubaker Hassan, Secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de Djibouti et Frédérique Rebout, Head of Space au sein d’Expleo, font un point d’étape sur l’avancement de ce projet et plus particulièrement sur le nanosatellite Djibouti 1A. 

Pouvez-vous nous expliquer les grandes lignes du programme de satellite de l’État de Djibouti ?

Aboubaker Hassan : Notre pays, Djibouti, dans la région de la corne de l’Afrique, dispose d’un territoire accidenté dont l’accès ne facilite pas la récupération des informations en temps réel de nos 20 stations climatologiques en termes de température, de pluviométrie, de profondeur des cours d’eau ou d’hydrométrie. Disposer de satellites est pour nous un moyen efficace pour remédier à cette situation et de mieux comprendre les enjeux environnementaux auxquels notre pays doit faire face. 

Mais, plutôt que d’acheter une solution clé en main, notre souhait est de monter en compétence pour être responsable de nos propres satellites. Ainsi, depuis 2020, une dizaine des Djiboutiens, des ingénieurs et des techniciens, étudient au Centre Spatial Universitaire de Montpellier (CSUM), pour se former aux différents aspects d’un tel programme spatial. Notre objectif consiste à disposer de 2 nanosatellites – Djibouti 1A et Djibouti 1B – à environ 550 km dans le ciel, c’est-à-dire en orbite basse. Notre souhait ? Que le premier des deux CubeSats soit opérationnel dans le ciel début 2023. Ce serait une grande fierté pour nos 1 million d’habitants.

Quel rôle joue précisément Expleo dans ce programme ?

Frédérique Rebout : Dans le cadre du projet mené par l’État de Djibouti, le CSUM qui ne dispose pas de compétence en termes de développement de la charge utile d’un nanosatellite, c’est-à-dire la carte électronique qui gère tout le satellite, a contacté Expleo début juillet 2021 afin que nous puissions les accompagner. En effet, le CSUM, fort du partenariat établi avec Expleo depuis de nombreuses années, notamment via la Fondation Van Allen, connaissait notre expertise dans ce domaine, et plus particulièrement notre projet ENSO (Expleo Nanosatellite for Solar irradiance Observation).  

Concrètement, notre dizaine d’experts a aidé les Djiboutiens à finaliser un cahier de spécification très précis, tant en termes de logiciels que de composants. Ces objets doivent pouvoir résister d’une part aux contraintes liées au lancement – les chocs, les vibrations, etc. -, mais aussi à de fortes variations de température entre -10°C et +50°C ainsi qu’au vide spatial. A partir de ces spécifications, notre équipe a d’une part élaboré un modèle pour effectuer des tests et corriger les petits défauts, et d’autre part finalisé la conception de la charge utile du nanosatellite. Aujourd’hui, nous sommes dans la phase de fabrication finale de la charge utile, de vérification et de validation, ce qui devrait aboutir d’ici l’été 2022. L’objectif étant effectivement que ce petit objet qui tient dans une main soit lancé en 2023. Nos ingénieurs et techniciens, principalement situés à Toulouse, ont hâte de voir Djibouti 1A transmettre les données récoltées.

En quoi ce projet est-il unique et innovant ?

Frédérique Rebout : L’Afrique est un marché émergent dans le domaine des satellites. Peu de pays osent se lancer dans un tel programme. Pourtant, les nanosatellites sont une opportunité inouïe par comparaison avec des gros satellites qui nécessitent plus de temps et des moyens. Chez Expleo, nous disposons effectivement d’une expertise avérée dans ces technologies. L’expérience que nous avons développée avec ENSO a été très utile pour le projet de Djibouti : les objets sont effectivement très semblables. D’ailleurs, une anecdote à ce point : la caméra a fonctionné du premier coup lors de tous les tests théoriques et sur le prototype du futur nanosatellite Djibouti 1A, preuve de la compétence de nos experts. Il faut noter, que nous travaillons main dans la main avec à la fois le CSUM et Djibouti, puisque tous les acteurs sont impliqués à chacune des étapes liées à la conception et à la fabrication de la charge utile. 

Aboubaker Hassan : Notre ambition nationale en termes de satellite est importante puisque nous voulons pouvoir comprendre et suivre les changements climatiques qui impactent notre pays et notamment l’accès aux ressources en eau. Notre projet est également unique dans le sens où nous formons la jeunesse de Djibouti aux technologies spatiales afin de les maîtriser. La contribution d’Expleo est une aide précieuse et précise pour que ce petit cube nous rende de grands services.

Cliquez ici pour en savoir plus sur les services et les compétences d’Expleo pour le secteur spatial.

Nanosatellite
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